Cyclisme : TOP 10 des cols mythiques français à faire une fois en vélo
La France un pays idéal pour les terrains montagneux.
La France est probablement l’un des pays les plus adaptés à la pratique du cyclisme en milieu montagneux. En effet, l’hexagone dispose de plusieurs massifs majeurs. En premier lieu les Alpes et les Pyrénées bien entendu, mais également les Vosges, le Jura, le Massif Central, la Corse, et même le massif Armoricain. Ainsi, ce n’est pas pour rien que le Tour de France est la plus grande course du monde ! Alors préparez votre casquette cyclisme, nous vous emmenons dans les plus beaux massifs de France.
Découvrez dans cet article notre top 10 des montagnes ou collines à gravir au moins une fois dans sa vie de cycliste.
#10 – Mont des Alouettes
Localisation :
Les Herbiers – 85500 – Vendée
Difficultés :
Débutant
Présentation :
C’est certainement pour vous une surprise de trouver la Vendée dans ce classement. On l’avoue, c’est par pur chauvinisme, mais pas que ! La Vendée est une terre de cyclisme, peut-être le département ayant le plus de pratiquant. Porté notamment par Vendée U et l’équipe professionnelle de Jean-René BERNAUDEAU. Oui, mais voilà, la Vendée est un plat pays… Enfin pas tout à fait. En effet, le point culminant du département se nomme le mont des alouettes et il n’est pas dénué d’intérêt. C’est une montée courte de 3km pour un dénivelé moyen de 4%. Vous n’êtes donc pas ici dans la haute montagne. Mais l’inclure dans votre sortie découverte du département, cassera un peu la monotonie des routes plates du bord de mer. Le mont des Alouettes offre aussi (et surtout) un très beau point de vue sur la région, chose très rare dans le coin.
#9 – Col du Bavella
Localisation :
Portovecchio – Corse
Difficultés :
Intermédiaire
Présentation :
Comment parler de cols et de montagnes, sans mentionner la Corse ? Bien que l’île soit boudée par les grands tours, elle n’en regorge pas moins de trésors à gravir ! Illustration ici avec le Col de Bavella situé sur les hauteurs de Portovecchio. Vous pouvez le gravir soir par le côté mer (départ de Solenzara ou de Portevecchio) ou bien par la terre depuis Zonza. Le plus fun, c’est bien entendu de partir de la plage et d’arriver tout en haut. Pour cela, comptez une trentaine de kilomètres avec un pourcentage moyen à 4%. Vous gagnez tout de même 1230 mètres de dénivelé ! Attention toutefois à garder un peu d’énergie, car il y a un passage à plus de 11% sur la fin. De manière générale le dernier tiers du parcours est le plus compliqué.
Notre conseil, c’est de partir tôt le matin pour éviter la circulation et surtout pour pouvoir profiter du bruit et des odeurs du maquis. Vous pourrez alors admirer la Corse authentique, un contraste saisissant avec votre lieu de départ, laissé depuis longtemps au tourisme de masse.
#8 – Super Besse
Localisation :
Super-Besse, Puy-De-Dôme
Difficultés :
Intermédiaire
Présentation :
Comment établir un classement sans parler du Massif Central ? Certes, les montagnes culminent uniquement à moyennes altitudes, mais la région offre tout de même de jolies ascensions notamment pour les pratiquants d’un niveau intermédiaire.
Super-Besse est un bel exemple. La station de ski a d’ailleurs accueilli 4 fois le Tour de France en tant que Ville étape dont la dernière fois en 2011.
Pour réaliser l’ascension, nous vous conseillons de partir de Besse-et-Saint-Anastaise depuis l’hôtel à la sortir de la ville. Prenez bien entendu l’itinéraire de gauche, plus long et plus intéressant. La montée dure 5,5 km à 4,2% de moyenne. Attention toutefois, il y a un passage à 10% sur plus de 900 mètres de long !
#7 – Mûr-de-Bretagne
Localisation :
Guerlédan – Côte-d’Armor
Difficultés :
Expert
Présentation :
C’est probablement la butte la plus connue de Bretagne. Popularisée ces dernières années par des arrivées mythiques du Tour de France. Mur de Bretagne, est aussi accessible aux amateurs qui aiment se faire mal aux jambes. La montée est sèche, seulement 2 km et peut être le point final de votre sortie découverte de la région. Mais la montée est surtout difficile avec 6,5 de moyenne dont un passage de 400 mètres à plus de 12% (dont 100 mètres à 13,4%) ! La route de la montée est un billard, entretenu et bichonnée, afin que les nombreux cyclotouristes qui l’emprunte puissent en garde un souvenir inoubliable.
Conseils :
#6 – Col du Grand Colombier
Localisation :
Anglefort – Ain
Difficultés :
Expert
Présentation :
On rentre maintenant dans des cols de haute montagne, mythiques pour la plupart. Le col du Grand Colombier a beau culminer dans l’Ain à la limite du Jura, il n’en est pas moins un col de haute montagne, difficile et exigeant. Il culmine à près de 1500 mètres et peut se monter soit par Artemar soit par Culoz. Le col fut encore le théâtre d’une superbe étape en 2020 avec la victoire de Tadej Pogacar. Nous vous conseillons de monter le col par Artemare et de redescendre par Culoz. De ce côte-ci , la montée fait 16km à 7,83% de moyenne. Vous devrez composer avec des passage à près de 20%, notamment dans la seconde partie du col (la plus difficile). Les routes sont bonnes, bien qu’il puisse y avoir quelques pierres liées à des éboulis. Une fois en haut, prenez le temps de faire une petite photo et admirez le point de vue avant de redescendre, vous l’avez bien mérité !
#5- Col du Galibier
Localisation :
Relie la Savoie aux Hautes-Alpes
Difficultés :
Expert
Présentation :
Le col du Galibier est un col reliant la Savoie au Nord aux Hautes-Alpes au sud. Il culmine à plus de 2 640 mètres d’altitude. Autant vous dire qu’il faudra avoir de la caisse pour y monter ! Avant de vous y rendre, vérifiez que le col est bien ouvert, même en été. En effet, son altitude élevée le rend propice aux chutes de neige, même en plein été. En réalité, le col n’est pas très pentu (5,5% de moyenne) sa difficulté réside plutôt dans sa longueur et dans l’altitude. Veillez donc à bien prendre à la fois des vêtements chaud et suffisamment de ravitaillement pour tenir la longueur. Le long de votre ascension vous entrez en haute montagne avec souvent la neige à l’horizon et parfois la chance d’admirer chamois et bouquetins.
Conseils :
#4- Planche des belles filles
Localisation :
Plancher-les-Mines – Haute-Saône
Difficultés :
Expert +++
Présentation :
La planche des Belles Filles, c’est peut-être la montée la plus exigeante pour l’organisme. Longue de (seulement) 7km, l’ascension est à 9% de moyenne. Certains passages sont tout simplement effrayant avec une dernière partie à 20% puis 24% ! Autant vous dire qu’il n’y a pas lieu de se presser et de faire la course. Concentrez-vous ici sur vous et sur votre effort. Cette montée est très à la mode depuis quelques années puisque depuis 2012, elle a été 6 fois au programme du Tour de France (dont cette année encore en 2022). Une montée sèche et très exigeante qui permet de créer de gros écarts entre les coureurs.
#3- Col du Tourmalet
Localisation :
Hautes-Pyrénées
Difficultés :
Intermédiaire ++
Présentation :
On rentre ici sur le podium de notre classement. Avec bien entendu des noms que vous connaissez probablement déjà bien. Le Col du Tourmalet est donc 3ème. Il culmine à plus de 2115 mètres, c’est surtout le col le plus emprunté des Pyrénées dans l’histoire du Tour de France. Vous pouvez le gravir soit par Luz Saint Sauveur, soit par Sainte Marie de Campan. Nous vous conseillons plutôt le premier itinéraire. Ce dernier est long de 19km pour 7,4% de moyenne et 1404 mètres de D+. Une montée certes exigeante, mais très régulière, idéale pour les pratiquants intermédiaires qui souhaitent de lancer un beau défi. Le long du chemin, vous reconnaîtrez forcément quelques portions, qui ont participé à l’écriture de la légende qu’est le tour de France.
#2- Le Mont Ventoux
Localisation :
Vaucluse
Difficultés :
Expert
Présentation :
Si vous demandez dans la rue à des gens de citer un col mythique en France, le Ventoux sera probablement premier. En effet, cette montagne, chargée d’histoire, est aussi tellement atypique qu’elle marque facilement les esprits. La mort de Tom Simpson lors du Tour de France 1967 a définitivement fait basculer le Ventoux dans la légende. C’est d’ailleurs l’un des cols les plus escaladé par les coureurs du Tour (18 fois). Pour le gravir, nous vous conseillons un départ par Malaucene, sur la route historique du Ventoux. Un itinéraire de 21Km à 7,24% de moyenne. Et oui, le Ventoux se mérite. Veillez à ne pas partir trop tard, surtout l’été, car le soleil cogne très dur sur ces pentes peu ombragées.
#1- L’Alpe d’Huez
Localisation :
Isère
Difficultés :
Expert ++
Présentation :
C’est peut-être le Graal de tous les cyclotouristes, l’alpe d’Huez et ses mythiques 21 lacets. L’ascension vous permet de rallier la fameuse station de ski, c’est aussi un lieu de prédilection de bataille pour le maillot jaune lors du tour de France. Bien entendu ici pas de débat sur l’itinéraire, le seul qui vaille est celui au départ de Bour d’Oisans. La montée fait 14,6 km à 7,6% de moyenne. Une montée mythique qui vous fera serpenter le long de la montagne. Vous tournerez, et virerez 21 fois donc avant de rallier l’arrivée. Paradoxalement, la difficulté majeure est au pied avec une moyenne de plus de 10% sur les premières pentes pendant 2km. La montée est ensuite plutôt régulière, ici ce n’est pas la performance qui compte, mais bien l’arrivée !
Voilà pour ce classement, si vous cherchez d’autres idées de cols à gravir, nous vous conseillons ce très bon site, qui détaille la plupart des cols Français mais aussi d’autres pays !