La casquette cycliste est un produit qui fait partie du patrimoine du vélo. Focus dans cet article sur l’histoire de ce produit à la base rudimentaire, mais qui est devenu un incontournable du cyclisme.
La casquette cycliste, un produit de l’entre 2 guerres.
Et oui, ce produit a plus de 100 ans ! Elle a été conçue pour absorber la sueur des cyclistes, éviter les reflets du soleil et les éblouissements et se protéger des projections d’eau quand il pleut. En coton, elle a le goût et l’odeur « d’antan ». Cette casquette cycliste est également communément appelé Gapette à cause de sa forme. Elle fut l’accessoire phare des pelotons de cyclistes professionnels et amateurs durant des décennies. En effet, les cyclistes boudaient alors le casque vélo considéré comme inconfortable, lourd, chaud, quasiment aucun athlète professionnel ne le portait à l’époque au détriment de la sécurité.
Boudée depuis l’obligation du port du casque
Oui mais voilà .. L’hégémonie de la casquette vélo pris fin dans les années 90. En effet, de nombreux accidents tragiques sont venus émailler les courses professionnelles comme le tour de France. On pense par exemple aux décès de Fabio Casaterli en 1995 ou d’Andrei Kivilec en 2003. Le débat sur le port du casque pris donc de plus en plus d’ampleur. D’autant que l’argument des coureurs considérant le casque comme « un inconfort pénalisant » devenait de plus en plus caduque à mesure des innovations technologiques.
En 2005, le casque devint obligatoire sur toutes les courses professionnelles puis rapidement après chez les amateurs. Exit donc la casquette cycliste qui n’était alors plus utile durant la course.
Et la casquette cycliste devint un produit de mode
Donc fin de l’histoire ? La casquette vélo a-t-elle disparu en même temps que son usage lors des courses ? Pas si sûr !
En effet, c’était sans compter sur 100 ans d’héritage et d’attachement, la casquette était devenue iconique.
La casquette cycliste est donc devenue un produit de mode, un produit vintage que l’on porte comme un accessoire dans la rue. Mieux, les coureurs qui l’avaient boudée au début des années 2000 la porte dorénavant avant et après la course. Elle est redevenue un produit marketing efficace ! Des marques historiques comme Ginette font fabriquer des casquettes cycliste personnalisées à leur effigie et les distribuent à leurs clients. Les répliques des gapettes des années 90 font fureur et s’arrachent sur les sites spécialisés.
Ce produit est donc un héritage comme le sont les maillots de football vintages ! La casquette cycliste a donc de beaux jours devant elle !